Ce sont des jeux, mais ils racontent des histoires, ils embarquent de vraies narrations, ils adressent un autre public…Cela commence par Dear Esther, un walking stimulator. C’est aussi Everybody’s Gone to the Rapture, The Vanishing of Ethan Carter, aujourd’hui sur Xbox et Nintendo, All the Delicate Duplicates aux confins de la SF et Journey. Une déambulation et de vraies fictions numériques… Mais pas de quête, de défi, de combats…
Alors, pourquoi ce genre a t’il trouvé son public ? Parce qu’il combine le langage avec d’autres médias, parce que le lecteur s’y trouve stimulé, impliqué, parce qu’il ouvre une nouvelle forme d’expression qui s’inscrit, comme l’exprime Astrid Ensslin, l’auteure de Literary Gaming, dans le “spectre littéraro-ludique”, qui oscille entre le jeu d’abord, l’histoire d’abord… Le jeu narratif devient ainsi une réelle extension de la littérature.
Comme le film, la série l’ont déjà exploré…
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