Notre-Dame de Paris ne sera plus jamais la même. Le débat fait rage : faut il reconstruire à l’identique les parties détruites par le feu, …mais les matériaux d’origine sont réduits en cendre,  reconstruire serait alors une reconstitution…? Faut-il imaginer un nouveau modèle, laisser le champs aux créateurs, aux architectes, inclure des matériaux avancés, revisiter le monument… mais quid de la mémoire?
Laissons le débat aux experts, aux historiens, au Patrimoine, sans en perdre l’image inscrite dans notre inconscient comme se superposerait l’image de la flêche sur son absence embrasée.

Pour cela, il nous reste à revenir aux albums de bande dessinée qui l’ont mise en scène. Ils sont nombreux. Ils participent de la mémoire collective. Et pour commencer …

 

« Louis La Lune », d’Alban Guillemois, paru chez Albin Michel en 2006 offre un autre point de vue. Onirique et doux. De l’illustration sépia aux accents steampunk c’est une oeuvre originale, étonnante, foisonnante et aux sources de la Science Fiction.

 

 

 

On est au coeur du sujet, avec Jacques Martin et Yves Plateau : dans « Les voyages de Jehn », parus en 2006 chez Casterman, le lecteur suit Jhen, bâtisseur de cathédrales et la construction de Notre-Dame de Paris.

 

 

 

 

 

« Le jour des fous » est  l’adaptation en deux tomes du roman éponyme de Victor Hugo,  album scénarisé par Robin Rech, dessiné par Jean Bastide et paru chez Glenat en 2012

Chez Glenat et Le Monde, « Notre-dame de Paris » de Jean-Marie Michaud et Claude Carré propose une autre adaptation du roman de Victor Hugo, en 2010.

Il faut aussi lire ou relire l’étonnant « Notre-dame de Paris », interprété par Benjamin Lacombe, aux Editions Soleil en 2013.

 

Plus près de nous, c’est aussi « Vidocq : le suicidé de Notre-Dame »  de Richard D. NolaneSinisa Banovic.
L’album est paru chez Soleil en 2015

 

  

 

 

 

Enfin, il faut lire l’évocation contemporaine de la cathédrale avec « Dans les coulisses Notre Dame de paris » Joel Alessandra  et Elodie Font aux édtions Jungle en 2017

 

 

Et on se souvient que Robert Espérandieu, érudit allumé qui traverse les aventures d’Adele Blanc-Sec de Tardi,  chute du haut du toit de Notre-Dame de Paris en poursuivant son cobaye Alexandre dans « Le Savant fou », troisième volume des Aventures Extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, chez Casterman en 1977…

La liste des titres relevés ici n’est pas exhaustive, gageons que l’édifice, passé ce triste événement, continuera d’inspirer les auteurs par ses lignes, sa puissance, sa force d’évocation…

 

 

Aller à la barre d’outils